Eglise Catholique Mariavite au Cameroun et en Afrique

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FOI-DOCTRINE-SACREMENTS


FOI – DOCTRINE  - SACREMENTS

 

LA CATHOLICITE DES MARIAVITES

 

Bref aperçu théologique

 

Les théologiens romains ont parfois la prétention de s’approprier le monopole de la catholicité. Voilà une grosse erreur !

A la fin de sa mission terrestre, avant de remonter au ciel, le Christ a promis à Pierre que sur lui il bâtirait l’Eglise (Mat.16.18) parce qu’il était l’aîné des apôtres ; mais déjà, il voulait cette Eglise Universelle (Mc16.15).

Après la Pentecôte, Saint Pierre, établit son premier siège apostolique à Antioche en  l’an 38, puis à Corinthe en l’an 40 avant de continuer à Rome où il subit le martyre à l’an 64.

Les autres apôtres ont établi chacun un siège (Saint Jacques le majeur à Jérusalem; Saint Jean à Ephèse; Saint André en Grèce, Saint Thomas en Amérique, en Perse, en Abyssinie et aux indes; Saint Paul à Damas, à Césarée, à Tarse, à Antioche, à Chypre, en Pamphylie, en Pisidie, en lyacinie, en Macédoine ...avant de mourir en captivité à Rome en 67).

Ce n’est donc pas seulement l’Eglise de Rome qui est catholique, mais celle établit par les apôtres à travers le monde entier (du grec Katholicos=Universelle, rependue partout, sans barrière).

Ensuite, les Mariavites n’ont jamais été une Eglise au départ, mais plutôt une congrégation – un ordre – au sein de l’Eglise catholique Romaine. Aussi, après leur retrait de la juridiction romaine, ils sont restés catholiques dans leur foi, dans la doctrine, les sacrements et la pratique liturgique.

 

Foi et Doctrine

 

Comme tous les autres catholiques, les mariavites professent leur foi en Dieu un et Trine (Père – Fils – Paraclet). Leur crédo se résume dans le symbole des apôtres, plus spécialement reformulé au concile de Nicée en 325.

Le but final de la doctrine mariavite correspond à l’établissement du royaume de Dieu sur la terre. Les principaux desseins, avec l’aide de ceux qui désirent atteindre ce but, sont la propagation de l’adoration du très Saint Sacrement de l’autel et la vénération de la sainte Vierge Marie.

Les dogmes mariavites ne diffèrent pas fondamentalement de ceux de l’Eglise Romaine, sauf en quelques points :

Les mariavites rejettent le dogme de l’infaillibilité du pape, notion contradictoire aux Saintes Ecritures et qui constitue une complaisance pour les hommes et un blasphème contre Dieu. En effet, il donne naissance à la vénération d’une personne, une espèce d’idolâtrie au sein de l’Eglise. Car, seule l’Eglise est infaillible en tant que structure mystique de l’œuvre du Christ.

Certes, en tant qu’évêque de la métropole (Rome), il est le « Primus inter pares, premiers parmi les évêques », mais il est faillible comme les autres. D’où la nécessité de passer ses positions dogmatiques au crible de la foi et de la raison avant de les faire adopter au sein de l’Eglise du Christ.

 

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 Si pour les romains, l’enfer émet un matériel qui est différent du feu de la terre, pour les mariavites, il n’en est rien de tel. C’est le lieu du refus de Dieu, et le feu c’est le refus de l’âme de voir Dieu et de le posséder.

Pour les romains, l’appartenance à l’Eglise et la foi en ses dogmes sont les conditions du salut. D’après les mariavites, tous, même les non-chrétiens peuvent être sauvés à condition d’accomplir les commandements du  Saint Esprit car le Christ est mort pour tous.

Pour les romains, l’état d’un prêtre n’affecte en rien son ministère car il agit « in persona Christi ». Les mariavites enseignent que « un prêtre souillé par le péché attire sur le peuple, lorsqu’il officie, la malédiction ». D’où la nécessité d’une confession et d’une purification permanentes.

 

 

Autres points de discorde

- La garantie des indulgences prônée par Rome est considérée par les mariavites comme un mensonge, parce que chaque âme a droit au salut et aux mérites de Jésus Christ. Il nous a tous rachetés par sa mort et non par un sous.

- Le célibat des prêtres est utopique. Le Christ a essentiellement recruté ses apôtres parmi des hommes mariés; à l’exception des plus jeunes, comme Jean. Les premiers prêtres catholiques, même romains, furent mariés jusqu’en 1123 (XIIe). Si Rome se base sur Matthieu 19,12 (le célibat pour le Royaume), les mariavites se basent sur 1Thimotée 3, 1-13 et Tite 1,6 (les raisons du mariage pour les responsables d’Eglise). En effet, le mariage n’enlève rien à l’essence du prêtre; au contraire, la femme constitue une aide dans l’apostolat. Enfin, pour paraphraser l’Abbé JULIO, « mieux vaut être marié le jour et célibataire la nuit et non le contraire ».

- La diaconie des malades, redoutée par Rome est une prescription du Christ (Marc 16, 15-20), lui qui a passé sa vie au service du monde souffrant. En effet, comment évangéliser l’âme dans un corps malade? Le spirituel n’est-il pas soutenu par le physique?

 

 

Sacrements et Sacramentaux.

 

Les Mariavites reconnaissent les sept sacrements, mais non comme l’unique moyen, absolument indispensable, sans lequel une personne ne puisse être sauvée.

Ils enseignent à côté du baptême de l’eau, les baptêmes de l’Esprit saint, de la Lumière et de l’Amour de Dieu (Luc 3.16).

Quant aux sacramentaux (eau bénite, Crucifix, chapelets, images saintes….) ils sont vus comme moyens spirituels pour atteindre le salut.

 

 

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